Femmes d'Haïti

Femmes célèbres

Anacaoana, Fleur d'or
Victoria Montou dite Toya
Sanite Belair
Henriette Saint-Marc
Marie-Jeanne
Catherine Flon
Après l'Indépendance
Défilée, Dédée Bazile
Marie-Claire-Heureuse Dessalines
Euphémie Daguilh
Marie-Madeleine (Joute) Lachenais
Juliette Bussière Laforest-Courtois
Pauline Brice-Thézan
Victoire Jean-Baptiste
Le vent du féminisme
Alice Garoute
Léonie Coicou-Madiou
Emmeline Carriès-Lemaire
Madeleine Sylvain-Bouchereau
Denyse Guillaume
Sur le chemin de la victoire
Janine Lafontant-Nelson
Yvonne Hakim-Rimpel
Suzanne Comhaire-Sylvain
Lydia Jeanty
Le grand silence
Ertha Pascal-Trouillot
Educatrices en croisade
Répères chronologiques
Argentine Bellegarde-Foureau
Femmes sur scène
Minette et Lise
Lina Mathon Blanchet
Lumane Casimir
Martha Jean-Claude
Emerante de Pradines
Toto (Marie Clotilde) Bissainthe
Nos femmes peintres
Luce Turnier
Rose-Marie Desruisseau
Louisianne Saint-Fleurant
Littérature de femmes
Marie Chauvet
Marie-Thérèse Colimon-Hall
Paulette Poujol-Oriol
Mona Guérin
Femmes anonymes

section Promotion de la Femme - Organisation Communautaire de l’UNICEF-HAÏTI


Les associations de femmes haïtiennes affirment être les descendantes directes des mains féminines qui ont construit le pays pendant deux siècles et auxquelles l’on rend hommage au cours des fêtes nationales annuelles ; la présence de femmes telles que Chaire Heureuse Dessalines, des militantes de la Ligue féminine d’action sociale (la première organisation féministe du pays), Sanite Belaire, Guillonet Charlot, Cecile Fatima, Pierrette Jolibois, Marie Jeanne ou Suzanne Louverture, y est toujours présentée comme un point important des festivités.

Par exemple, le 18 novembre, on fête la date de la bataille décisive qui a donné la victoire à l’armée de la nation naissante face à l’armée coloniale de Napoléon. A cette occasion, les groupes féministes rendent hommage aux nombreuses femmes combattantes telles que Victoria Mantou, dite "Toya", héroïne de l’indépendance aux côtés de Toussaint L’Ouverture, Jean Jacques Dessalines et Henri Christophe.

La recherche d’une citoyenneté complète pour la femme en Haïti, qui a commencé avec les héroïnes fondatrices du pays, a été reprise en 1934 avec la fondation de la Ligue féminine d’action sociale qui est parvenue en 1950 à ce que l’Etat haïtien reconnaisse le droit aux femmes de voter et d’être candidates à des charges politiques, droits qui n’ont pu être exercés pour la première fois qu’en 1957.

Extrait de "Les femmes haïtiennes, gardiennes de la tradition libertaire du pays".

par Evandro Bonfim

21 mars 2004

Réseau d'information & de solidarité avec l'Amérique Latine

Texte de CLAUDE-NARCISSE, Jasmine (en collaboration avec Pierre-Richard NARCISSE).1997.- Mémoire de Femmes. Port-au-Prince : UNICEF-HAITI


www.haiticulture.ch, 2005