Le canton de Genève compte, depuis 1930, 45 communes ainsi réparties : 1) Ville de Genève, 2) 27 communues urbaines, 3) 17 communes rurales, |
Vers 12000 ans avant J.C., les grottes au pied du Salève servirent de demeure aux Magdaléniens, chasseurs de rennes. |
A cette époque, la situation géographique de Genève attise la convoitise des puissances voisines car tous les marchands utilisent ce passage pour remonter de la Méditerranée occidentale vers le centre du continent. Véritable carrefour des voies de communication entre le Nord et le Sud de l'Europe, Genève devient un lieu prospère de négoce international. |
La ville de Genève et les 27 communes urbaines forment l'agglomération genevoise. Voir... Distribution du territoire Vue de la rade |
Les Romains ne sont pas les seuls à avoir des visées hégémoniques sur Genève. A la mort de Rodolphe 1er, dernier roi de Bourgogne, la ville tombe entre les mains de l'empereur d'Allemagne. En 1033, Genève appartient au Saint-Empire Romain Germanique. |
La population genevoise à fin 2003 s'élevait à 434 473 personnes dont 266 521 Suisses (61,3%) et 167 952 étrangers (38,7%). |
La Savoie déclare avec insistance sa volonté d'annexer Genève. C'est sans compter avec la farouche détermination des Suisses du Plateau qui considèrent la ville déjà comme leur territoire. Au XVe siècle, Genève choisit son camp. Elle préfère les Bernois (l'Ours) et les Fribourgeois (la Catholique) aux Savoyards. Un traité d'assistance mutuelle est signé et la combourgeoisie de novembre 1477 prend effet. Ce fut le premier pacte scellé entre Genève et la Suisse. Vers la fin du XVe siècle, les comtes de Savoie, devenus ducs et très puissants, reviennent à la charge et tentent, de manière plus décisive, de s'emparer de Genève. Une dangereuse scission va apparaître au sein même de la ville entre les Mammelus, sobriquet signifiant "traître ", partisans des ducs de Savoie et les Eidguenots, partisans de l'alliance avec les Confédérés (Eidgenossen). Malgré la coalition avec les Confédérés, Genève devient savoyarde, mais pour une courte durée. Sa libération est obtenue grâce à la combourgeoisie, pacte militaire, du 8 février 1526, accordée par Berne et Fribourg. Pour autant, Genève n'est pas encore au bout de ses peines. Elle doit continuer à lutter pour sauvegarder son indépendance car la France et la Savoie n'abandonnent pas leurs prétentions sur la ville. |
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